I. Répondez sur votre feuille de production aux questions suivantes :
II. Pour chacune des données numérotées de 1 à 4, il y a une seule suggestion correcte. Recopiez sur votre feuille de production les couples (1,...), (2,...), (3,...), (4,...) et adressez à chaque numéro la lettre qui correspond à la suggestion correcte. (2 pts)
III. Recopiez, sur votre feuille de production, la lettre correspondante à chaque proposition parmi les propositions suivantes, puis écrivez devant chaque lettre « Vrai » ou « Faux ». (1pt)
Pour mettre en évidence le rôle de la méiose et de la fécondation dans la diversité génétique et la transmission des caractères héréditaires, on propose les données suivantes :
Donnée 1: Coelomomyces psorophorae est un champignon parasite dont le cycle de développement fait intervenir deux hôtes: un insecte et un crustacé. Le document 1 représente des étapes du cycle de développement de ce parasite.
Lors de la reproduction sexuée, la fusion de deux cellules (a) et (a'), à l'intérieur ou à l'extérieur du crustacé, donne une cellule (b) qui infecte une larve d'insecte pour s'y développer en un mycélium "B". Ce dernier donne à maturité des structures " C" résistantes à parois épaisses. Après la mort de la larve, les structures " C" vont être libérées.
Dans les conditions appropriées, les structures "C" libèrent des cellules flagellées (d) qui infectent un crustacé où elles se développent en un mycélium "D". Ce dernier donne à maturité des structures "A" responsables de la formation et de la libération des cellules (a) et (a').
1. À partir des données précédentes, dégagez en justifiant votre réponse, la génération que représente chacun des deux mycéliums "B" et "D" dans le cycle de vie du parasite étudié. (1 pt)
2. En utilisant les lettres du document 1, schématisez le cycle de développement de ce parasite en précisant l'emplacement de la méiose et de la fécondation. (0.75 pt)
3. Réalisez le cycle chromosomique de ce parasite et déduisez son type. (1 pt)
Donnée 2: La mouche de vinaigre «Drosophila melanogaster » est un insecte qui est utilisé souvent en tant qu'un organisme modèle en génétique. Parmi les caractères héréditaires étudiés chez cet insecte, ceux représentés par le document 2: la forme des ailes (contrôlée par le gène "bent") et la taille des antennes (contrôlée par le gène "Aristaless").
Pour déterminer le mode de transmission de ces deux caractères, on a réalisé les séries de croisements suivantes :
4. En vous appuyant sur les données des croisements:
Utilisez les symboles : (B) et (b) pour les allèles du gène responsable de la forme des ailes; (A) et (a) pour les allèles du gène responsable de la taille des antennes.
5. En vous aidant d'un échiquier de croisement, réalisez l'interprétation chromosomique des résultats des croisements de la troisième série et de la quatrième série. (2 pts)
1.
2.
3.
4.
5.
On propose l'étude du mode de transmission d'une maladie héréditaire chez l'Homme "l'adrénomyéloneuropathie" qui résulte d'un allèle muté et qui se manifeste par une paraplégie, des troubles de l'équilibre et des troubles urinaires.
Le document 1 représente l'arbre généalogique d'une famille dont certains membres sont atteints par cette maladie.
Les techniques d'analyse d'ADN ont permis de déterminer le nombre d'allèles normaux et mutés du gène étudié chez certains individus de cette famille. Les résultats sont présentés dans le tableau du document 2.
Individus | II1 | II6 | III1 | III2 |
Nombre d’allèle normaux | 1 | 2 | 0 | 1 |
Nombre d’allèles mutés | 0 | 0 | 1 | 0 |
Document 2 |
Pour expliquer l'apparition de la maladie chez l'individu III7, on a réalisé son caryotype. Le document 3 présente le résultat obtenu.
1.
2.
3.
4.
5.
Le Choquemort (Fundulus heteroclitus), est un petit poisson, de quelques centimètres de taille, vivant dans les estuaires du littoral Est de l'Amérique du Nord.
Pour mettre en évidence l'effet de certains facteurs de variation sur la structure génétique des populations de Choquemort on propose les données suivantes :
Donnée 1:
Chez le Choquemort, le gène AHR, contrôlant la production d'une protéine AHR, existe sous deux formes alléliques: l'allèle S et l'allèle R. L'étude des fréquences alléliques du gène AHR a été réalisée sur des échantillons de Choquemort prélevés de deux zones différentes du littoral Est des États-Unis d'Amérique (document 1):
Le tableau du document 2 présente les résultats de cette étude.
Allèles | Fréquences | |
Zone A | Zone B | |
S | 0.25 | 0.95 |
R | 0.75 | 0.05 |
Document 2 |
Donnée 2:
Pour mettre en évidence l'effet du milieu sur la structure génétique de la population de Choquemort, on a cultivé un échantillon de Choquemort issu de la zone B dans un milieu pollué par des hydrocarbures pendant plusieurs générations. Le document 3 présente les fréquences génotypiques dans cet échantillon au début et après plusieurs générations.
Génotypes | Fréquences | |
Au début de la culture | Après plusieurs générations | |
R//R | 0 | 0.96 |
R//S | 0.04 | 0.0 |
S//S | 0.96 | 0 |
Document 3 |
Donnée 3:
Pour expliquer l'effet du milieu sur la structure génétique de la population de Choquemort, on a étudié le taux de survie des alevins (jeunes poissons) chez des échantillons de Choquemort issus des deux zones A et B en présence et en absence des hydrocarbures. Le document 4 présente les résultats de cette étude.
Le document 5 représente l'effet des polluants (hydrocarbures) au niveau des cellules de Choquemort qui portent différents allèles du gène AHR et sa relation avec la mort et la survie des alevins.
1.
2.
3.
4.
5.